Mardi 22 septembre 2015 s’est déroulé la Conférence de Presse pour le lancement du 2è Baromètre de la Vente Directe au Cercle de l’Union Interalliée à Paris devant un parterre d’adhérents et de journalistes invités par la Fédération de la Vente Directe.Jacques Cosnefroy, Délégué général de la Fédération, ne pèse pas ses mots : « la Vente Directe se porte bien, même très bien ! ». Car le secteur maintient sa croissance malgré une conjoncture économique morose.
« Plus le web se développe, plus la Vente Directe prend de l’importance », déclare Philippe Jacquelinet, président de la FVD. Paradoxal ? Eh pourtant non car l’ère du digital n’a pas sonné le glas de la vente en réunion ! « La Vente Directe offre une expérience client hors norme, là où le e-commerce n’est pas dans la séduction du client », affirme Jacques Cosnefroy. Car aujourd’hui Internet et la grande distribution ne remplissent plus leur mission d’une expérience consommateur positive que recherche le client et qu’il recommanderait. En Vente Directe, on note un taux de fidélisation de 80% !
Des chiffres encourageants pour le baromètre de la Vente Directe
Et les chiffres 2014 du Baromètre parlent d’eux-mêmes : 4,01 milliards d’euros de chiffre d’affaires (soit une croissance de 1% par rapport à 2013), la Vente Directe emploie 624 600 personnes en 2014 , dont 562 000 Vendeurs à Domicile Indépendants (7 entreprises sur 10 sont composées de VDI). En 2014, ce sont 25 100 emplois nets qui ont été créés.
Par ailleurs, on constate l’arrivée de nouveaux produits commercialisés par ce canal qui bénéficient de la notoriété de grandes enseignes, notamment dans les secteurs de la laine avec Phildar, des conserves alimentaires avec Bonduelle ou des vêtements sur-mesure avec Little Marcel.
Traditionnellement, les effectifs vendeurs sont répartis en trois catégories : le complément de revenu, la multi-activité et l’activité à temps plein. On constate que les effectifs des vendeurs qui pratiquent la vente à domicile à titre d’activité principale représentent, comme l’année précédente, 40% du total. En revanche, l’effectif des personnes en multiactivité est passé de 27 à 29% alors que la part des effectifs à la recherche d’un revenu complémentaire est passée de 33 à 31%. Cela met en évidence que le travail d’indépendant continue de progresser en France. Pour rappel, les vendeurs qui cherchent un simple complément de revenu gagnent de 200 à 500€ par mois, alors que la multi-activité (pratiquée comme un second emploi) génère des revenus d’environ 500 à 800€.
Plus d’informations sur le site de la FVD.
